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L'historique Du Karaté

L'histoire du karaté remonte à l'origine de l'homme sur la terre où il dut apprendre à se défendre contre ses ennemis naturels. D'autre part, ses méthodes de combat sont issues de l'observation des animaux ou encore des anciens mouvements de gymnastique corporelle destinés à maintenir la santé.

Les véritables origines se perdent dans la nuit des temps et il s'y mêle une grande part de légende. Remontant à l'antiquité, nous pouvons retracer dans la mythologie grecque l'existence de méthodes similaires au karaté.

Les premières traces d'une méthode utilisant des coups de poing et de pied apparaissent dès le Vie siècle de notre ère en Chine. Cette preuve de l'existence des arts martiaux date de 770 et 480 avant J.-C. dans le livre des chants I-CHIN CHING qui décrit avec abondance la vie de cette époque.

C'est à un moine bouddhiste venu de l'Inde, BODHIDHARMA, également connu sous le nom de DARUMA TAISHI, que nous devons la mise au point de la méthode appelée SHAOLIN-SZU-KEMPO. Elle avait pour but d'améliorer la santé physique des moines du temple SHAOLIN tout en leur enseignant une méthode d'autodéfense efficace.

Cette première forme codifiée de science du combat puise ses racines dans une méthode guerrière de l'Inde appelée VAJRAMUSHTI. En Chine, elle se mêla à la technique locale de poings nommée CH'UAN-FA. Il en résulte une grande variété de techniques mettant surtout l'accent sur l'utilisation des poings telles que le PANGAI-NOON, le KUNG-FU, le PAKUA, le TAI-CHI, le KEMPO, etc.

L'étape suivante, qui mène au karaté moderne, se fait à Okinawa, l'île principale de la chaîne des RYU KYU située au sud du Japon. Cette terre de rencontre des cultures chinoises et japonaises a été le témoin et l'intermédiaire entre deux civilisations, ce qui explique pourquoi Okinawa est devenue le lieu où se sont fusionnées diverses techniques de combat.

C'est là que se développa une forme de combat extrêmement dure et efficace directement à l'origine du karaté japonais actuel. Ceci, en réponse à deux périodes de répression qui débutèrent avec l'invasion des Mongols en Chine entraînant une vive réaction de la part des seigneurs des dynasties Ming (1368-1644) et Ting (1644-1911).

Okinawa a été unifiée sous le règne du roi SHO HASHI de CHUZAN en 1429 et, plus tard, sous le règne du roi SHO SHIN qui, pour s'assurer du pouvoir et décourager ses rivaux militaires, proclama un édit interdisant la pratique des arts martiaux et saisit toutes les armes du royaume en décrétant leur possession comme un crime envers l'État. En 1609, le clan SATSUMA de KOGOSHIMA interdit à nouveau le port des armes à Okinawa. En réponse aux envahisseurs qui les opprimaient et leur interdisaient le port des armes, les Okinawaiens ont pris un vif intérêt à l'art des poings qu'ils combinèrent à leurs propres techniques de combat de mains à mains, ce qui a produit l'OKINAWA-TE et ainsi naquirent le SHURI-TE, le NAHA-TE et le TOMARI-TE.

Il s'ensuivit, en 1853, un important fait qui transforma l'image de la pratique des arts martiaux traditionnels, soit l'apparition des armes à feu que le Japon découvrit avec l'expédition américaine Perry. Le déclin de certaines valeurs sociales qui avait été amorcé au XVIIe siècle fut accéléré par cette découverte qui fut suivie de près par l'unification du Japon à la période de Restauration MEIJI, en 1868, alors que le système féodal fut aboli pour faire place à une société nouvelle avec l'ère TOKUGAWA (1868-1912).

Gichin Funakoshi naquit cette même année à SHURI comme unique enfant d'une famille modeste et, en 1879, Okinawa était incorporée comme préfecture japonaise à l'empire de MUTSO HITO.

L'enseignement et la pratique du karaté restèrent secrets jusqu'en 1900 où l'Okinawa-te ou Tode devint le style le plus systématisé. Le voile fut levé en 1902 quand un commissaire de l'Éducation de la Préfecture de Kagoshima, SHINTARO OGAWA, recommanda d'inclure le karaté dans le programme scolaire d'éducation physique de certaines écoles de SHURI.

L'Okinawa-te, qui ne s'appelait toujours pas Karaté, fut alors enseigné ouvertement, essentiellement comme méthode d'éducation physique. De cette époque, nous sont parvenus les noms de deux maîtres qui allaient devenir les chefs de file des principales écoles actuelles: Ankoh Itosu enseignait une méthode basée sur les techniques longues, les déplacements rapides et légers (SHORIN), tandis que Kanryo Higaonna donnait la préférence à un style basé sur des techniques de force, en contraction, et sur des déplacements courts surtout efficaces pour le combat à faible distance (SHOREI). Ces deux maîtres instruisirent des hommes qui, un peu plus tard, révélèrent leur technique martiale au Japon.

C'est GICHIN FUNAKOSHI, considéré comme le père du karaté moderne, qui, en 1906, avec ses collègues, fit la première démonstration publique à Okinawa. De plus, en 1922, il fit connaître au Japon l'existence du karaté lors d'une fête sportive (First National Athletic Exhibition) qui eut lieu à Tokyo sous les auspices du ministère de l'Éducation. Les Japonais ne connaissaient, à cette époque, que le JIU-JITSU. Une méthode dont le JUDO tire sa source et certaines formes de self -defense venues au Japon au XIIe siècle avec le bouddhisme Zen, soit le SHORINJI KEMPO. Ils se mirent à l'étude de cette méthode de combat encore inconnue et si efficace sous la direction de Maître Funakoshi.

C'est alors seulement que Maître Funakoshi coupa le lien avec l'origine chinoise et okinawaienne de son art et l'appela KARATÉ. Mais, tandis que certains instructeurs continuaient à enseigner à Okinawa une forme plus traditionnelle et plus proche de l'Okinawa-te, d'autres voyant le succès de Funakoshi passèrent au Japon et y apportèrent leur technique; quoique celle-ci fut à chaque fois légèrement différente, ils l'appelèrent tous karaté en raison de la publicité dont cette désignation bénéficiait déjà.

À la fin du XIXe siècle, le Japon avait été impliqué dans une série de guerres avec des pays asiatiques. L'utilisation des arts martiaux traditionnels devenait périmée en raison de leur faible utilité militaire dans une société industrialisée, ce qui entraîna un déclin rapide des valeurs militaires ancestrales. Toutefois, les valeurs transmises par la pratique des arts martiaux sur le plan de l'esprit et de la force physique étaient positivement encouragées.

WADO RYU



Maître Hironori Ohtsuka
Fondateur du Wado-ryu en 1934
DESCRIPTION
Le Wado-Ryu signifie : "La voie de la paix"

Le style shotokan est de décomposer sa technique en deux temps, la Défense (généralement par blocage), puis l'attaque.
Le Wado-Ryu : C'est a fusion de ces deux techniques et a donné naissance à un Karaté souple et rapide, basé sur la vitesse, le rythme et l'esquive.

La vitesse : En karaté, l'effort musculaire est bref et intense. L'impulsion initiale est provoquée par une contraction explosive du muscle. S'ensuit un effet de catapultage. Le muscle doit alors être relâché, complètement détendu afin de ne pas freiner l'élan initial. C'est cette succession contraction/décontraction qui procurera à l'outil de frappe toute la vitesse indispensable pour développer l'énergie phénoménale d'un atémi de karaté.

La Vitesse
La vitesse d'exécution a au moins deux finalités :

  • Surprendre l'adversaire et annihiler ses capacités de réaction
  • Accroître sensiblement la puissance des mouvements.

Pour y parvenir, le levier le plus courant est la rotation des hanches et du poignet.

Le Rythme
Sen No Sen : Dans cette situation, vous et votre adversaire êtes prêt à porter une attaque. La votre doit être portée précisément entre le moment ou votre adversaire décide d'attaquer et le moment ou il déclenche son mouvement. Concentré sur sa propre attaque, votre adversaire est surpris et ne peut mettre en place sa défense.

Sen : Dans la situation du Sen, vous et votre adversaire déclenchez l'attaque simultanément. Votre concentration se porte sur l'attaque que l'adversaire s'apprête à vous porter. Cela doit vous permettre de contre attaquer dans le même temps, mais légèrement plus rapidement. Vous touchez l'adversaire le premier.

Go No Sen : Vous devez rester calme et regarder attentivement votre adversaire. Votre blocage doit être automatique et votre contre attaque est portée immédiatement, avant que l'adversaire ne retrouve sa stabilité initiale.

L'Esquive
Le style Wado-Ryu repose sur trois principes, qui orientent toute la pratique et constitue la base fondamentale du Wado-Ryu : TEN-I (le déplacement), TEN-TAI (la rotation du corps) et TEN-GI (blocage et contre-attaque simultanés).

Le pratiquant développera sur cette base les sensations de Nagasu, Inasu et Noru.

Nagasu : Aspiration de l'attaque (retrait du corps)

Inasu : Déviation de l'attaque (rotation du corps)

Noru : Accompagnement de l'attaque dans un mouvement liant défense et attaque (rotation du corps)

L'esquive est accompagnée d'un atémi du poing ou du pied (attaque des points vitaux) et se conclut souvent par un amener au sol.



L'historique Du Karaté






































Le Club Cannes Bocca Karaté, Vous Souhaites une Bonne Saison Sportive.